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L'anxiété de séparation, un trouble du comportement complexe

Les troubles du comportement, qu'est-ce que c'est ?


L'éducation comportementaliste dénombre 9 troubles du comportements, classés en 3 groupes :

  • Mineurs :

    • Vols

    • Sauts

    • Aboiements intempestifs

  • Modérés :

    • Destruction

    • Fugues

    • Hypersensibilité (HS) / Hyperactivité (HA)

  • Majeurs :

    • Agressivité

    • Crainte/Peur/Phobies

    • Anxiété de séparation

Cette liste non exhaustive, n'inclut ni les problèmes liés à l'éducation (comme la malpropreté par exemple), ni les problèmes liés à la santé (alimentation, sommeil, et sexuel, qui nécessite une approche médicale vétérinaire).

Elle rassemble des troubles qui se sont créés suite à une ou plusieurs expériences passées.

Les Mineurs sont ceux qui ont une source environnementale. Les Modérés sont ceux qui ont une source psychologique. Et les Majeurs sont ceux qui ont des sources multiples.

L'éducateur comportementaliste, comme un psychologue, est là pour trouver les sources de ses troubles, et vous donner les clefs pour aider votre chien à avancer.

 

Les sources de l'anxiété de séparation


#1 : La phase de détachement naturelle


A la naissance de votre chiot, la mère le surprotège afin qu'il ne s'éloigne pas et risque de se mettre en danger, pendant son absence. C'est ce que l'on appelle la phase d'attachement.

A l'âge de 3 semaines, débute la phase de détachement. On peut l'observer par le fait que le chiot sort de la couche pour aller explorer son environnement seul, qu'il commence a mangé de l'aliment solide, ou encore que sa mère va l'empêcher de le suivre partout. Elle prend fin lorsque le chiot est sevré (à l'âge de 8 semaines) et qu'il s'endort hors de sa couche et loin de ses frères et sœurs (jusqu'à 12 semaines).

De ce fait, il est conseillé de récupérer un chiot au delà de 8 semaines, afin qu'il ne projette pas son attachement à peine défait, sur vous.



#2 : L'environnement


Votre chien s'attache a son lieu de vie, c'est son territoire, celui de sa meute. Lorsque vous déménagez, votre chien peut mettre plus ou moins de temps à s'habituer à ce changement. Dans ce cas il présente des signes d'anxiété.

On peut également observé ses signes lorsque vous laissé votre chien en pension. Il est de fait, préférable de privilégiez une pension familiale à un chenil si votre chien a tendance à être anxieux.



#3 : La phase d'attachement artificielle


Lorsque vous adopté un chiot ou un chien, c'est la joie à la maison ! Rien de plus normal, ajouter un membre à 4 pattes à la famille, c'est que du bonheur.

Soyez vigilants cependant, un chien n'est pas un être humain, et n'a donc pas les mêmes besoins en terme de proximité. Trop en faire risque de développer des troubles chez votre loulou.



 

Les signes de l'anxiété de séparation



L'anxiété de séparation se manifeste de plusieurs manière. Si votre chien présente au moins de ces deux signes, il serait bon de rester vigilants.


#1 : Les aboiements


Le premier signe d'anxiété est le plus évident, les aboiements en absence. Dès que vous sortez de chez vous, votre chien ne reste plus en place, il hurle et aboie. Tellement des fois, que vous avez vos voisins dans le collimateur.


#2 : La destruction


On parle ici de la destruction en absence. Votre chien se défoule sur des objets spécifiques ou sur tout ce qui est à sa portée, et lorsque vous entrez c'est toujours le chaos. Un conseil : ne punissez pas votre chien, c'est plus fort que lui, détruire lui permet d'apaiser un tant soit peu son stress.


#3 : La malpropreté


Ici aussi on parle de la malpropreté en absence. Votre chien va se soulager car il est trop stressé pour se retenir, et que cela contribue à le détendre. En effet, les chenis urinent parfois pour marquer leur territoire, ainsi cela lui permet de s'auto-persuader qu'il est bien chez lui et que personne va venir le déloger.


#4 : La fugue


Ici, on ne parle pas de fugue lié à l'instinct d'exploration, mais bien de fugues intempestives. Ce signe là, avec le suivant, indique une angoisse extrême chez le chien. En efft, si l'on note des fugues en présence et en absence, alors peut-êre que votre chien se sent si mal chez lui qu'il soit le fuir.


#5 : La mutilation


Si vous notez que votre chien se lèche excessivement, se mordille, voir se mord jusqu'au sang, présence ou en absence, alors c'est que votre chien est dans un stress conséquent, qui le pousse à se détendre en se faisant souffrir, car cela déclenche des flux d'endorphine qui est une hormone qui soulage la douleur autant physique que psychologique.

 

Comment aider votre chien ?


Votre chien ne possède pas les mêmes moyens de communication que les humains. Pour s'exprimer il va utiliser sa gueule, ses griffes, ou autres, afin de créer une communication visuelle avec vous.

Si votre chien présente certains de ces signes, ne le blâmez pas. Il n'est pas bien, il vous communique son mal-être et sollicite votre aide.

Prenez conseil auprès d'un éducateur comportementaliste en qui vous avez confiance, qui vous donne les clefs et qui vous explique pourquoi celle-ci est utilisée et pas une autre, et qui vous amène vers l'autonomie de la pratique de ces méthodes. Car avoir un chien anxieux est un travail de tous les instants, qui demande de la patience et de la persévérance, et que seuls vous pouvez accomplir...mais promis c'et faisable !


J'espère que cet article vous a été utile,

A bientôt !

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